Depuis la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, tenue en 1992 à Rio de Janeiro, la gestion durable des ressources naturelles a été identifiée comme l’un des principaux moyens à prendre en compte dans le processus de lutte contre la pauvreté face aux coûts économiques et sociaux élevés d’une dégradation du milieu naturel. Les enjeux environnementaux comportent, ainsi, d’importants défis à relever pour inscrire la croissance économique dans le temps et dans l’espace.
Les activités de reboisement contribuent au respect des engagements pris par notre pays à travers la ratification de trois des conventions internationales des Nations Unies à savoir celles sur la diversité biologique, la lutte contre la désertification et les changements climatiques.
En 2018, la République Démocratique du Congo (RDC) a enregistré une réduction de la superficie de ses forêts primaires de 481 000 hectares, confirmant son deuxième rang derrière le Brésil et devant l’Indonésie parmi les pays les plus affectés par le recul des écosystèmes arborés. En quinze ans, la RDC a perdu 6 % de son couvert forestier (Global Forest Watc).
Le projet vise d’une part à encourager chaque finaliste de planter 10 arbres, et d’autre part, à atténuer les effets des changements climatiques. Plus spécifiquement, le projet permettra de :
– augmenter la superficie du couvert forestier national;
– promouvoir les espèces adaptés au climat de chaque région et aux besoins locaux ;
– assurer la protection des sites fragiles, des installations humaines à travers le reboisement ;
– sensibiliser les populations et renforcer les capacités du monde scolaire et universitaire sur l’éducation environnementale et citoyenne ;
Les Résultats attendus sont:
– des espaces et artères des communes reboisés et des ceintures vertes installées pour protéger les infrastructures socio-communautaires ;
– de nouvelles espèces vertes, adaptées au climat actuel et aux besoins locaux, plantées dans chaque région du pays ;
– les capacités des différents acteurs renforcées dans les domaines du reboisement et de la restauration du couvert végétal ;
– les écosystèmes fragiles protégés par des bandes forestières.
Dans un premier temps, nous allons travailler avec les écoles et universités pilotes dont chaque finaliste plantera 10 arbres chacun.
Et 10 arbres chacun, cela fait beaucoup. « Ce sont plus de 12 millions d’élèves qui sortent chaque année diplômés du primaire. Si l’on ajoute les 5 millions de diplômés du secondaire et les 500 000 de l’université : on obtient un total d’au moins 17,5 millions d’arbres plantés chaque année dans le cadre de cette initiative », explique le coordonnateur du mouvement citoyen écologique.
Maurice MWAIYANGA
Coordonnateur Collectif des Eco-activistes pour l’environnement
